Voilà maintenant près de 2 mois que la pandémie fait “rage” en Europe.

Et visiblement, au vu des nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et dans la rue, les gouvernements nous mentent sur les chiffres.

Afin de rendre la lecture est l’analyse plus digeste, j’ai découpé cette analyse en plusieurs partie. Cette première partie a simplement pour but de se mettre en condition.

Avant de commencer

Analysons et posons-nous des questions le plus objectivement possible, parce que peu importe les opinions, le but est quand même de rester le plus objectif possible tout en gardant un raisonnement logique.
En effet, le but n’est pas de définir s’il y’a mensonge juste parce que l’on aime pas telle ou telle personne ou gouvernement, il y’a mensonge parce que quelqu’un ment en modifiant la réalité ou/et des chiffres.

Pour commencer, un petit rappel tout simple mais qui semble souvent réellement méconnu ou ignoré par de nombreuse personnes. En faisant ce rappel, cela nous permet juste de partir sur des bases de réflexion commune.

Le mot “Logique” a une définition et une signification.
Définition (larousse): Conforme au bon sens, cohérent, rationnel : Raisonnement logique.

La logique est à l’origine la recherche de règles générales et formelles permettant de distinguer un raisonnement concluant de celui qui ne l’est pas. (Définition de concluant: Qui établit de façon irréfutable la conclusion à laquelle on veut arriver ; qui apporte une confirmation ; convaincant : Expérience concluante)

Essayons donc de garder un raisonnement Logique et à contrario, ne pas adopter un raisonnement fallacieux (list non exhaustive des raisonnements fallacieux ici).
Sortir de ces règles n’aboutirait qu’à raconter des choses subjectives (et donc non objectives) et n’aurait donc aucune valeur logique et n’aboutiront à aucune conclusion concluante.

Voilà, maintenant que nous avons une base commune pour identifier les mensonges du “gouvernement”, il faut donc maintenant décomposer tous les éléments pour nous permettre d’identifier où est le mensonge, qui dit le mensonge ou qui modifie les chiffres. 

Afin de démêler le vrai du faux, il faut déjà établir comment les choses fonctionnent dans un environnement non-altéré, c’est à dire comment fonctionne les choses avant complot et manipulation.

 

Que sont ces chiffres?

La question parait peut-être ridicule mais pour que des chiffres soient manipulés, cela veut dire qu’il y’a eu des chiffres non-manipulés avant. Il est donc important pour l’instant non pas de connaître ces chiffres mais d’identifier factuellement ce qu’ils représentent et comment ils sont comptés. Ceci de manière objective et en faisant abstraction d’opinion.

Lorsque l’on parle de chiffres concernant le Covid-19, voici les chiffres dont on parle le plus et que les gouvernements utilisent.

1. Le nombre de malades

2. Le nombre de personnes aux soins intensifs

3. Le nombre de décès

4. Le nombre de personnes guéries

Le nombre de malades
Comment le “gouvernement” et les métiers de la santé compte t’il les malades?

Fait N°1
Cette question parait peut-être toute bête, mais pour savoir si une personne est malade ou non, il n’y a pas 36 façons. Pour l’instant, il n’y a qu’une seule manière d’en être presque sûr, c’est en faisant un test de dépistage.

Cela peut paraître déroutant, mais le seul moyen objectif et scientifique de compter un malade c’est le dépistage. Autrement comment savoir si une personne est malade du COVID-19 ou non? Juste en prétendant avoir de la fièvre? De la toux?
Donc seul le COVID-19 provoque de la fièvre et de la toux? La grippe saisonnière à disparu entre temps? Comment identifier ces différences et les éventuels différents virus responsables de ces symptômes?

Même si le test de dépistage n’est pas fiable à 100%, ca reste le moyen le plus objectif d’identifier les malades.

C’est pour cela qu’il impératif ici de bien séparer deux choses.
1. Le message de prévention du gouvernement
2. Le comptage factuel des malades.

En effet, lorsque le gouvernement et les institutions de la santé ont présenté le message de prévention:
“Si vous avez de la fièvre et de la toux, restez chez vous”, le but n’était pas d’établir un comptage factuel mais simplement une question de prévention afin de réduire le risque et de limiter la transmission potentielle et donc de ne pas surcharger les soins intensifs.


Fait N°2
L’important en science, c’est d’avoir un protocole qui soit appliqué de manière objective et de manière similaire à tous. Il est donc compté uniquement les tests comme dit plus haut. Ce fait est que tout le reste est ignoré et non compté. C’est volontaire et publié.

Cela veut dire que les gouvernements et le monde scientifique SAVENT que ces chiffres ne représentent pas la réalité. Ils servent uniquement d’indication d’évolution dans un environnement précis.
Ces protocoles ont d’ailleurs évolué au fur des semaines afin d’être plus précis et plus objectif encore.

Ce n’est pas une question d’opinion, c’est comme cela que les protocoles de comptage sont mis en place. 

On peut ne pas être d’accord avec cette philosophie, c’est celle-ci qui est appliquée afin d’être le plus objectif possible.

La stratégie promue par le gouvernement et le système de santé pour justifier le confinement n’a pas été de sauver tout le monde ou d’éviter que tout le monde tombe malade. Le but ayant été de permettre aux soins intensifs de ne pas être débordé et de ne pas que les citoyens suisses se trouvent dans une situation (comme en Italie) où il n’y avait plus assez de lit aux soins intensifs.


Fait N°3
Peu importe les opinions, théorie du complot ou non, c’est un fait que si vous avez 15 lits au soins intensif, le 16ème patient n’aura plus de lit au soin intensif.
Le but est donc mathématiquement simple: Ne pas avoir plus de patients, que de lits à disposition.

Ni le gouvernement, ni les départements de la santé n’ont caché cet élément.

Fait N°4
Connaître le nombre de personne réellement atteinte, n’a pas vraiment d’importance. Ce qui est important c’est d’avoir une vue précise sur le nombre de personne nécessitant d’aller au soin intensif et d’avoir une vue sur l’évolution de propagation.

Compter les gens malades chez eux qui n’ont aucune complication, n’apporte en moment de la crise que peu d’intérêt. Cela ne fait qu’utiliser des ressources limitées (masques, agent actif de dépistage, personnel, etc…) pour des besoins non prioritaire.
Hors complot, lorsque vous avez un nombre de ressources limité, il est préférable d’utiliser ces ressources pour les personnes qui sont en danger de mort.

C’est une question stratégique, on peut ne pas être d’accord mais il ne s’agit pas ici d’une question de complot. Juste de stratégie. Le Conseiller Fédéral Alain Berset l’a d’ailleurs dit à de multiples reprises, la stratégie évoluera avec le temps selon le matériel à disposition et les connaissances. Ce qui a été fait.

De ce postulat là, dans un monde hors complot, on s’attend donc à ce que les stratégies évoluent. Donc si elles changent avec le temps, c’est quelque chose d’attendu et évolutif. Le fait que les stratégies évoluent ne sont donc pas un mensonge ici.

Fait N°5
Comme dépister tout le monde n’était pas la priorité du gouvernement lors de la montée de la pandémie et qu’il n’est ni raisonnable en terme de ressources et d’utilité, plusieurs études sont menées par le HUG de Genève et le CHUV de Lausanne pour évaluer le taux de contamination dans la population. Le résultat ne donnera pas 100% la réalité et cela ne servirait à rien, le but est d’avoir une tendance et une estimation d’une éventuelle immunité collective

Fait N°6
Seuls les tests de dépistage (et non les personnes) sont comptés. Oui, une personne ayant fait plusieurs fois fait le test de dépistage, sera comptée plusieurs fois. Pour rappel c’est le nombre de test qui est compté, pas les personnes.

 

Le nombre de personne aux soins intensifs.
Les hôpitaux suisses ont tous dû annoncer leur nombre de lit au soin intensif.

Fait N°7
La Suisse disposait (en début Mars) de 82 stations de soins intensifs reconnues. Entre 950 et 1000 lits, dont 800 à 850 sont équipées de respirateurs artificiels. Entre 400 et 450 lits étaient également disponibles dans des stations d’observation.
Le nombre d’hôpitaux dans chaque canton sont connus et répertoriés.


Vous pouvez trouver ici les chiffres officiels
https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/sante/systeme-sante/hopitaux.html

Si vous avez des doutes concernant les chiffres donnés, vous pouvez une multitude de cohérence qui tente à donner crédits à ces chiffres. Les budget cantonaux, les budgets fédéraux, etc…

 

Le nombre de décès

Fait N°8
De la même manière que pour les malades, les décès dû au COVID-19 ne sont pris en considération que ceux qui ont été testé (en Suisse).

Le protocol de comptage ont été différent selon les cantons/pays, en incluant ou non les EMS. Par défaut seuls les décès dans les hôpitaux à fait fois et aux endroit où on lieu des tests. Prétendre qu’une personne soit décédée sans test qui ne valident pas le décès dû au COVID-19, c’est faire des suppositions.

Il y’a certainement eu plus de décès dû au Coronavirus que ceux officiellement annoncé. Des personnes vivants seuls, des personnes décédée de problème pulmonaire avant que les premiers cas soient officiellement détecté, etc… Ces chiffres ne sont pas cachés, ils sont simplement ignorés. Dans la mesure où il n’y a pas eu des dépistages, ils ne sont OFFICIELLEMENT pas compté. 

Fait N°9
“Officiellement” ne signifie pas que c’est un chiffre définitif et correspondant à 100% de la réalité par le gouvernement. Cela signifie simplement que ce sont des chiffres fournis de manière objective en respectant un ou des protocols équivalent qui permettent de faire un comptage objectif. C’est à dire des chiffres obtenu de la même manière.

 

Le nombre de personne guérie.

Fait N°10
Le nombre de personnes guéries prend en compte encore une fois, les personnes guéries issues du protocol précédent, à savoir les personnes qui ont été dépistée positives au COVID-19..
Ce nombre ne prend pas en compte les personnes qui chez elles, sont tombées malade et qui ne se sont pas rendu à l’hôpital. Comme pour le nombre de malade, les chiffres officiellement annoncés, ne prennent pas en compte ces personnes, c’est connu et avéré.
Il y’a a bien plus de personne qui sont tombé malade que le nombre annoncé, c’est évident puisque toutes les personnes infectées n’ont pas eu de symptômes suffisamment grave pour être dépistée.

Tout comme pour le nombre de personnes ayant été malades et comme le dépistage n’a pas été systématique à toute la population, le seul moyen d’avoir une idées du nombre de guéri, et d’avoir une estimation en faisant des tests sérologiques pour faire des sondages (c’est à dire à faire des tests pour évaluer le nombre de personne ayant développé des anticorps au COVID-19.. Le but n’étant pas non plus de faire dépister tout le monde, cela coûterait des ressources, du temps et de l’argent pour au final un gain réduit.

 

On voit donc que pour les chiffres du nombre de malade, des décès, du nombre de personnes guéries, les chiffres officiels ne fournissent officiellement pas le nombre exacte. La question à se poser donc est:

Sachant que personne n’a les chiffres exactes du nombre de décès, du nombre de malades, comment peut-on prétendre que le gouvernement ment sur les chiffres alors que tout le monde (du milieu officiel) le sait et personne (du gouvernement ou du monde scientifique) ne dit le contraire, ces chiffres ne reflètent pas 100% la réalité?

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